Un nouveau projet de loi est en préparation "renforçant la lutte contre le terrorisme et la sécurité intérieure ". Ce qui est annoncé fait craindre qu’il s’agisse d’une transcription dans la loi ordinaire des mesures sécuritaires et liberticides de l’état d’urgence crées en 1955 pendant la guerre d’ Algérie : perquisitions administratives, assignation à résidence, interdiction de manifester, fermeture de lieux de réunions ou de culte sur des simples suspicions... De plus, ces dispositions, prises sous la seule responsabilité du préfet, seraient hors de contrôle du juge judiciaire, effacé au profit du juge administratif.
fr NON A DE NOUVELLES DISPOSITIONS LIBERTICIDES ?