Le Mrap, membre du collectif 50 « Nous ne céderons pas », soutient les manifestations du 30 janvier. Les attentats barbares ont causé un légitime effroi. Sous le couvert de combattre « le terrorisme », l’état d’urgence fait peser un danger sérieux sur nos libertés démocratiques, individuelles, sociales et politiques et sur la démocratie. Le gouvernement veut d’ailleurs inscrire cet état d’urgence dans la Constitution, ce qui pourrait en faire un état permanent. De même, vouloir exclure de la nation jusqu’aux personnes nées Françaises, c’est s’engager dans la voie d’une nationalité à deux vitesses. Tous les Français doivent demeurer égaux devant la loi quelle que soit leur origine. Toute stigmatisation met en péril le vivre ensemble.